Traces

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Reportages et entretiens sur la société

Claret.S

Il y a quelques années j'ai réalisé une série de reportages et d'entretiens sur des questions comme l'intégration ou plus largement sur le multiculturalisme et ses conséquences. Ces sujets n'ont jamais été autant d'actualité. Je me propose de les livrer à l'écoute des plus curieux. Ces anciennes productions seront complétées par de nouvelles au fur et à mesure de mes interrogations et rencontres.

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Toulouse : Quand la Campagne rencontre les quartiers

Poucharramet est un village qui se situe à une trentaine de kilomètres de Toulouse et qui compte un peu plus de 800 habitants.

Au cœur du village se trouve une bâtisse du 16ème siècle entièrement rénovée selon les normes Haute Qualité Environnementale. Elle est tenue par l'association socio-culturelle La Maison de la Terre. C'est dans ce lieu que nous reçoit frédéric Matisse, un enfant du village, à l'origine de 3PA; une association de sensibilisation aux question environnementales. Elle s'est donnée pour mission de sensibiliser et former les jeunes à l'écologie. 3PA organise aussi des chantiers d'intérêt général. Des actions menées le plus souvent en partenariat avec le service de prévention spécialisé "Circuit Jeune" - dont les éducateurs interviennent au sein de certains quartiers toulousains - et l'association Etudes et Chantiers qui a pour vocation de développer des projets de volontariat en France et à l'étranger.

Et c'est à l'occasion d'un dimanche de pâques que j'ai retrouvé les membres de ces associations accompagnés d'une dizaine de jeunes issus de la banlieue toulousaine pour un reportage sur le démarrage du chantier de Poucharramet.

C'est pour moi l'occasion d'interroger la questions des représentations et celle des discriminations. J'ai pu constater qu'elles ne sont souvent pas là où on le croit.

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" Pour certains le pied noir est encore un gros colon."

Les rapatriés français d'Algérie ont été, et sont encore parfois, les victimes d'une mauvaise réputation. Considérés comme des étrangers par certains ou comme de méchants colons par d'autres, les pieds noirs forment une communauté soudée par le souvenir d'une terre qu'ils ont dû quitter par la force. L'un des pires épisodes de la guerre d'Algérie reste pour eux les massacres d'Oran du 5 juillet 1962. Trois mois et demi après la signature des accords d'Évian, deux jours après la reconnaissance officielle de l’indépendance, et quelques heures avant sa proclamation, plusieurs centaines d'hommes et de femmes seront massacrés ou enlevés sans que l'armée française réagisse.

Fabrice Rodriguez est un fils de rapatriés. Je l'ai rencontré en 2007 à Toulouse. Il nous dit ce que recouvre pour lui le terme de communauté pieds noirs et nous dévoile le rapport qu'il entretient avec l'histoire de ses parents.

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Malika Sorel sur l'intégration : En renonçant à faire respecter la république, l'Etat a failli

J'ai rencontré Malika Sorel en 2007 à l'occasion de la sortie de son livre “Le puzzle de l’intégration”. Cette Française d’origine algérienne, nommée membre du Haut Conseil à l’Intégration, y analyse les questions de l’immigration, de l’échec scolaire ou de la culpabilité des Français, sans langue de bois. Cette interview encore une fois n'a pas pris une ride.

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Sanctuaire de Santa Cruz : la vierge d'Oran au Mas de Mingue à Nimes.

Depuis les années 70 chaque Jeudi de l'Ascension ce sont plusieurs centaines de pieds-noirs venus de toute la France qui se retrouvent à Nîmes. Les Pieds-noirs y prient la vierge d'Oran ramenée en France dans les années 60, après l'indépendance de l'Algérie, dans le quartier du Mas de Mingue, où un sanctuaire a été reconstruit à l'identique.

Michel Perez nous raconte l'histoire de ce lieu.

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Récit de Vie : Ken Khun nous raconte l'enfer communiste du régime Khmer rouge.2/2

Deuxième et dernière partie de notre Podcast sur la vie de Ken Khun.

Ken Khun fut professeur de littérature avant l'arrivée des communistes Khmers à Phnom Penh en avril 1975. Comme l'ensemble des intellectuels cambodgiens il est contraint d'aller travailler dans les rizières. Il va vivre l'enfer de l'esclavage communiste. C'est en 1980 qu'il parvient à fuir vers la France, où il sera accueillit en réfugié politique. Il est l'auteur du livre "De la dictature des Khmers rouges à l'occupation vietnamienne."