Il y a quelques années j'ai réalisé une série de reportages et d'entretiens sur des questions comme l'intégration ou plus largement sur le multiculturalisme et ses conséquences. Ces sujets n'ont jamais été autant d'actualité. Je me propose de les livrer à l'écoute des plus curieux. Ces anciennes productions seront complétées par de nouvelles au fur et à mesure de mes interrogations et rencontres.
Sophie Dulucq est historienne. En 2008 elle co-dirige avec Jean-François Klein et Benjamain Stora un abécédaire intitulé "les mots de la colonisation. " Un inventaire linguistique qui permet de toucher du doigt la complexité de la colonisation. Déjà en 2008 on s'intéressait sur les problème que posent les théorie post-coloniales.
Seconde et dernière partie de notre entretien avec Robert Veliounsky, résistant juif au nazisme. Membre de l’Organisation Juive de Combat à la fin de la guerre Robert Veliounsky va prendre part à la constitution de l’Etat d’Israel notamment en livrant des armes à la haganah, l’organisation paramilitaire des juifs en Palestine. Convaincu du bien fondé de cette lutte, Robert Veliounsky s’installe alors en Israel. Mais très vite la vie là-bas n’est pas celle dont il rêve.
Robert Veliounsky nous raconte ses années de résistances au sein de l'Organisation Juive de Combat à Toulouse. Il nous dévoile son attachement à la France et son rapport à Israel. Il rappelle que les Juifs furent les premiers, comme René Cassin, à rejoindre de Gaulle. Ils étaient appelés «les Juifs conscients». C'est d'ailleurs dés la fin 1940 que nait à Toulouse l’OJC». Une résistance qui va s’accélérer à l’été 1942 après la décision des nazis début 1942 d’exterminer les juifs d’Europe.
Cette interview a été enregistré peu de temps avant le décès de Robert Veliounsky (le 01/10/2009)
L’association Olympe de Gouge est née en 1952. Située au cœur du quartier St Cyprien à Toulouse cette association a pour vocation d’accueillir les femmes en difficulté en leur offrant l'hébergement et en leur permettant une réinsertion.
Cette réinsertion se fait notamment grâce à La Maison d’à côté. Un restaurant qui se trouve en face du centre d’hébergement et dans lequel tout le monde peut venir manger. L'établissement est tenu par les femmes en réinsertion qui s’occupent du service, de la préparation de la salle et de la cuisine. Ce processus s’articule sous le nom d’atelier de vie active (AVA) qui est un outil social dépendant du centre d’hébergement et est reconnu par l’état.
Le facebook de la Maison d'à côté
Reportage.
De 31 janvier au 9 février 1939, des centaines de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants et de vieillards franchissent la frontière espagnoles afin de fuir le franquisme et de trouver refuge en France. Les réfugiés traversent les Pyrénées dans des conditions épouvantables. Dans la seconde partie de ce podcast l'historien Jean-François Berdha revient sur la politique que met en place le gouvernement français à partir du moment où la guerre avec l'Allemagne nazie est déclarée. Les espagnols formeront alors une main d’œuvre à bon marché et aussi des soldats acquis à la cause contre le fascisme. Nous évoquont aussi les guerrilleros et le caractère politique de cette immigration.